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20 mai 2021 : Journée européenne de la mer

L’océan recouvre 71% de la surface du globe et représente 97% de l’eau sur la planète. Ces surfaces ont un rôle déterminant dans le climat et l’apport en oxygène de la planète. Or nos mers et océans sont confrontés à la pollution, la surpêche, aux dérèglements climatiques… Les écosystèmes marins sont aujourd’hui mis à rude épreuve et il est urgent de les protéger.

La journée européenne de la mer a pour objectif principal de mettre en évidence le rôle fondamental des océans et des mers dans la vie des communautés côtières et de tous les citoyens de l’Union européenne, ainsi que dans le domaine de la croissance durable et de l’emploi en Europe.

Pour mettre en exergue cette journée, nous avons choisi de vous présenter tous les bienfaits et le rôle fondamental que jouent les mers et océans sur le vivant et la vie sur Terre mais aussi les dangers auxquels ils doivent faire face et les actions actuelles qui permettent une meilleure protection et connaissance du milieu marin.

Pourquoi cette journée

La journée européenne de la mer, appelée aussi Journée maritime européenne, est le point de rencontre annuel de la communauté maritime européenne pour la mise en réseau, la discussion et la mise en place d’actions communes. Elle a pour objectif principal de mettre en évidence le rôle fondamental des océans et des mers dans la vie des communautés côtières et de tous les citoyens de l’Union européenne, ainsi que dans le domaine de la croissance durable et de l’emploi en Europe.

Pour mettre en exergue cette journée, nous avons choisi de vous présenter tous les bienfaits et le rôle fondamental que jouent les mers et océans sur le vivant et la vie sur Terre mais aussi les dangers auxquels ils doivent faire face et les actions actuelles qui permettent une meilleure protection et connaissance du milieu marin.

Rôles des mers et océans

L’océan recouvre 71% de la surface du globe et représente 97% de l’eau sur la planète. Ces surfaces ont un rôle déterminant dans le climat et l’apport en oxygène de la planète mais elles sont aussi une ressource économique incroyable. 

En effet, l’océan nous protège grandement du changement climatique : c’est un véritable puits de carbone et un refroidisseur naturel de notre planète. Sa surface emmagasine autant de chaleur que la totalité de notre atmosphère : 93% du carbone sur la planète est stocké dans l’océan, et on estime que les océans ont d’ores et déjà absorbé 50% du CO2 d’origine humaine, ce qui a aussi pour effet de les acidifier et de perturber l’équilibre de la biodiversité marine.

Lorsqu’on parle du “poumon de la terre”, on pense immédiatement aux arbres, à la forêt. En réalité, l’océan est bien plus important pour l’oxygénation de notre atmosphère. En fait, les océans à eux seuls apportent 50% de l’oxygène que nous respirons. Sans le phytoplancton, la terre serait invivable, tout simplement.

Et, que vous habitiez en bord de mer ou loin des côtes, votre vie est liée à celle des mers et océans : pêche, énergies offshore, transport des marchandises : tout cela dépend de la mer. 

Les déchets marins
Or nos mers et océans sont confrontés à la pollution, la surpêche, aux dérèglements climatiques… Les écosystèmes marins sont aujourd’hui mis à rude épreuve et il est urgent de les protéger.

  • Origines :
    Selon un rapport de Greenpeace, 640 000 tonnes de filets (non biodégradables), lignes, gilets de sauvetage et autres cordes sont perdues ou abandonnées dans les océans par l’industrie de la pêche. Ces « équipements fantômes » représentent 10 % de la pollution plastique des océans et 70 % des macrodéchets(plus de 20 cm) flottant à la surface.
    (Image par flockine de Pixabay)

La majorité de la pollution plastique marine provient des activités terrestres. Ces déchets, qui ont gagné la mer ou qui y ont été jetés. Les plastiques, et plus particulièrement les déchets d’emballages en plastique comme les sacs à usage unique sont, et de loin, les déchets les plus répandus dans l’environnement marin. Nous produisons en moyenne 300 millions de tonnes de plastiques par an et on estime qu’entre 8 et 12 millions de tonnes finissent dans nos océans et ces déchets ont des effets désastreux sur la faune marine et les oiseaux de mer.

  • Impacts : (Image par David Mark de Pixabay)
    En se fragmentant en petits morceaux, les déchets marins se dispersent à la surface des océans. Il est estimé à environ 5 000 milliards le nombre de particules plastiques flottant ainsi à la surface des mers. Ces déchets ont un fort impact sur la biodiversité marine, et la plupart des espèces marines sont aujourd’hui impactées : 94 % des estomacs d’oiseaux de mer du Nord contiennent du plastique et 86% des tortues marines les ingèrent en les confondant avec le zooplancton. Porteurs de millions de bactéries ou polluants, lorsqu’ils sont ingérés par les espèces marines, ils représentent un impact fondamental sur la chaîne alimentaire. 

Quant aux filets de pêche abandonnés ou perdus, ils continuent pendant plusieurs années à piéger poissons, tortues, oiseaux et mammifères marins, provoquant leur mort par la faim ou par asphyxie. Quand ils ne tuent pas, ces filets lacèrent et amputent les animaux dont les chances de survie diminuent.

Surpêche

Tous les océans sont aujourd’hui touchés par la surpêche. Les navires-usines exploitent de plus en plus de zones, pêchent toujours plus profond, capturant de nombreuses espèces et endommageant des écosystèmes (via les chaluts notamment). La pêche technologique a entraîné une augmentation rapide des prises accessoires : 25 % des poissons (27 millions de tonnes) qui sont péchés sont rejetés morts à la mer car ils n’appartiennent pas aux espèces souhaitées. Les stocks de gros poissons (thons, mérous, requins et autres prédateurs supérieurs) ont chuté de deux tiers en un siècle, et ce déclin s’accélère… ( Image: C. Ortiz Rojas, Public domain, via Wikimedia Commons )

Protection des mers et océans

La lutte contre les déchets marins passe principalement par des actions de prévention des déchets à la source, mais aussi par une meilleure gestion des déchets terrestres. Tous les océans étant concernés, des actions au plan national mais également à l’échelle internationale sont nécessaires.

Difficile à concevoir pour beaucoup et certainement encore plus difficile à promouvoir, notre consommation de poisson doit diminuer si on veut améliorer la santé des océans et en préserver la biodiversité, deux principes essentiels à la vie humaine. D’après de récentes études menées par le Sea Sheperd, tous les êtres vivants dans les océans ont ingéré des micro-plastiques, ou alors contiennent des antibiotiques ou autres polluants. Seuls les organismes primaires à la base de la chaîne alimentaire comme les algues n’en contiennent pas. Une solution serait de s’orienter vers ce nouveau type d’alimentation, riche en vitamines et oligo-éléments. (Image par Stan Petersen de Pixabay)

Besoin d’aller plus loin ou de vous engager?

Voici quelques pistes où vous pourrez trouver plus de détails sur les chiffres et données avancées dans cet article. Et si vous voulez vous engager plus activement, vous trouverez toutes les informations utiles sur leur page.

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