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Nos candidat.e.s

Audrey Leclerc

Baden-Baden, Bade-Wurtemberg

Chargée de communication

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Cela fait maintenant près de 7 ans que je me suis expatriée en Allemagne pour vivre avec mon conjoint allemand avec qui j’ai maintenant une petite fille franco-allemande de 1 an et demi. J’habite dans le Bade-Wurtemberg depuis 2018, tout d’abord à Sigmaringen et depuis peu à Baden-Baden. Jusqu’à depuis peu chargée de communication pour un projet européen de recherche sur la bioéconomie, je suis particulièrement intéressée par les questions environnementales et économiques. 

A Sigmaringen, j’ai participé à différentes initiatives locales dont une qui me tient particulièrement à cœur : le lancement de la Solawi de Sigmaringen (Association solidaire pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne). Je suis également membre du collectif Engagement écologiste et citoyen en Allemagne du Sud depuis ses débuts. 

Originaire de la banlieue parisienne, je me suis engagée à 22 ans pour les écologistes alors que j’étais étudiante en droit à la fin de mon cursus franco-allemand à Mayence. Pour moi, la question démocratique est une priorité. Aujourd’hui, les taux de participation aux élections sont de plus en plus bas et l’élection consulaire ne fait pas exception. Avoir des élu.e.s de terrain à l’écoute et au plus près des préoccupations des Français.e.s du Bade-Wurtemberg et de Bavière, c’est, pour notre liste, commencer à répondre à la crise de la citoyenneté. Informer sur le rôle des élu.e.s consulaires mais aussi prendre position pour les français.e.s éloigné.e.s des grands centres urbains font partie de mes motivations principales, étant moi-même loin des consulats de Stuttgart et de Munich  lorsque j’habitais à Sigmaringen. 

 Maman d’une petite fille d’un an et demi, je connais les difficultés liées au mode de garde pour jeunes enfants en Allemagne. L’intégration sur le marché du travail allemand des expatrié.e.s français.e.s est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Sur le terrain, les expatriées françaises d’Allemagne sont en demande de renforcement de leur capacité d’agir. Je m’engage pour accompagner cette dynamique. 

Comme pour beaucoup de Français.e.s, l’engagement associatif m’est important. Je participe aux activités des Amis de la Terre allemands, le BUND, association de protection de l’environnement dans la défense de la biodiversité locale. J’ai également été membre du réseau international de chorales féministes SHE Choir lorsque je résidais à Francfort.

Je m’engage enfin pour défendre les valeurs écologistes à l’heure du Grünewashing. Certaines listes qui se réclament de l’écologie sont productivistes, un non-sens pour qui comprend la limitation de nos ressources naturelles. Pour moi qui ai grandi à Champigny-sur-Marne dans la banlieue parisienne, l’écologie est populaire: elle ne peut exister sans sa dimension sociale. 

*Solawi: Solidarische Landwirtschaft: l’équivalent allemand des AMAP (Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne). Cette agriculture solidaire fondée sur un partenariat entre producteur et consommateur.

Frédéric Zucco

Augsburg, Bavière

Informaticien

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Je suis arrivé en Allemagne en 1987 pour rejoindre celle qui allait devenir ma femme. Mes 3 enfants -adultes maintenant- ont, comme moi, la double nationalité. Dès mon arrivée en Allemagne, je me suis engagé auprès des demandeurs d’asile, dans la vie syndicale ,sociale, politique, multiculturelle et bien sûr francophone. Ce sont toujours les mêmes raisons qui me motivent aujourd’hui en tant que candidat pour les élections consulaires : l’écologie, la solidarité, la justice sociale et la culture

Après quelques années d’aide intensive aux réfugié.e.s, principalement francophones, je me suis tourné vers la vie associative francophone et fut en 1993 l’un des fondateurs de l’Association des Familles Francophones d’Augsbourg, dont je suis actuellement le président. Notre but est de fournir à nos enfants -souvent bilingues- un environnement culturel francophone, d’organiser des activités pour nos membres (fêtes familiales, rencontres , weekends,…), mais aussi de promouvoir la culture française dans notre région, de renforcer les liens sociaux et culturels franco-allemands. Nos lectures d’auteurs francophones, nos expositions d’artistes franco-allemands, nos concerts renforcent à nos yeux l’intérêt pour notre culture de nos concitoyen.ne.s francophiles mais aussi dans notre propre sein. Dans notre ville à forte diversité culturelle, nous désirons être un modèle de l’intégration , qui va de pair avec la possibilité de vivre et d’animer sa propre culture. 

En tant que vice-président du Conseil d’Étrangers de la ville d’Augsbourg, je suis en contact et en dialogue permanent avec les autorités locales et avec les différentes associations représentant la diversité de notre ville. Ma fonction de « Schöffe » (assesseur non professionnel) auprès du Tribunal d’Instance pour mineurs m’a beaucoup appris sur le fonctionnement des institutions, les diverses situations sociales et me permet d’apporter un point de vue différent dans les délibérations. 

Je suis informaticien de formation, et en tant qu’ingénieur-système, j’ai travaillé plusieurs années dans les banques françaises et ensuite dans l’industrie et les services en Allemagne. Je suis depuis 3 ans dans la phase « passive » de mon « Altersteilzeit ». 

En tant qu’activiste écologiste depuis 30 ans, je trouve importante la prise de conscience actuelle, mais elle intervient très tard. Et elle est d’autant moins crédible de la part d’autres listes en présence, que leurs représentants ont freiné voire empêché la nécessaire transformation écologique de la société, qui, seule, permettra d’une façon durable le développement économique et l’amélioration du bien-être de tous. Et celle-ci commence aussi près de chez nous, dans tous les domaines de notre vie locale et sociale. 

De même, l’enseignement pour nous les expatrié.e.s et nos enfants, est un investissement pour le futur. Non seulement les écoles françaises, mais aussi les coopérations avec les ministères régionaux de l’enseignement, le développement du FLAM (Français Langue Maternelle), les programmes d’enseignement à distance (comme le CNED) doivent être développés en concertation avec les conseillers consulaires, les associations d’expatrié.e.s et surtout accesibles à toutes les bourses. 

Le développement et le soutien de la culture française et francophone, que ce soit par les institutions officielles comme les Instituts Français ou les actions associatives, doivent être soutenus structurellement et financièrement et non pas continuer à être victimes de coupes budgétaires. 

La fiscalité et le soutien des personnes en situation sociale ou juridique difficile sont aussi des thèmes importants pour nous, vos futurs conseillers consulaires. La concertation nécessaire avec les autorités françaises, notamment au sein du conseil consulaire, sera pour nous l’occasion d’être les porte-parole des associations et des expatrié.e.s. 

Les membres de l’Assemblée des Français.es de l’Étranger, élus, entre autres par vos conseillers consulaires, seront chargés de défendre vos intérêts. En raison de mes expériences politiques, sociales et associatives, je suis très sensible aux conditions de vie des expatrié.e.s , c’est pourquoi j’ai choisi de rejoindre LA liste Engagement écologiste et citoyen en Allemagne du Sud parce qu’elle reprend le mieux les valeurs de l’écologie et de l’égalité sociale. Les compétences et l’engagement de ses membres en font des représentants utiles aux Français d’Allemagne. 

Jean-Baptiste Schwebel

Munich, Bavière

Musicien

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J’ai passé mon enfance dans la région grenobloise. Dès tout petit (3 ans), mes parents m’ont mis un violoncelle dans les mains, que je n’ai jamais lâché depuis. C’est grâce à lui qu’à (presque) 16 ans, je pars à Paris pour me rapprocher de mon professeur qui m’accueillera en 2003 dans sa classe au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

Puis en 2007, mon diplôme en poche, je déménage à Munich, où je réside depuis. Après des passages dans divers orchestres, je suis actuellement employé par la Radio bavaroise. Quelques années après mon installation en Bavière, je fais la connaissance d’une pianiste et musicothérapeute, avec qui je fonde l’association Music Can Help, destinée à venir en aide aux enfants de pays en crise, en traitant leurs traumatismes par la musicothérapie, et également par divers ateliers musicaux, tout comme des échanges internationaux pour leur permettre de voyager. Nous sommes actifs dans les territoires palestiniens, et d’autres projets autre part verront le jour dès que la situation le permettra.

Également, la pratique professionnelle de la musique m’amène à beaucoup voyager et à rencontrer des personnes de toutes cultures et de tous horizons, ce qui est très enrichissant. Politiquement, socialement et écologiquement, j’ai pu me rendre compte d’énormes différences dans l’approche de ces thèmes en parcourant des pays comme la Chine, la Corée du Sud, USA ou l’Amérique du Sud.

Je n’avais jusqu’à présent aucun engagement politique concret, mais de fortes convictions humanistes et écologistes. Étant plutôt actif sur les réseaux sociaux (je suis modérateur du groupe Facebook francophone le plus important d’Allemagne, Français.es et francophones à Munich, avec plus de 9000 membres), Frédéric Zucco, notre numéro 2, a pris contact avec moi et m’a proposé d’intégrer la liste à laquelle il appartient pour l’élection des conseiller.e.s consulaires. J’ai accepté avec enthousiasme, car les idées et le projet que nous véhiculons va complètement dans le sens de mon idéal égalitaire, social et culturel. Je me jette donc dans ma première aventure politique, et je pense que ça ne sera pas la dernière !

Gaëlle Duranthon

Stuttgart, Bade-Wurtemberg

Archéologue

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Originaire du sud de la France, Toulouse, je n’ai eu que très peu de contact avec la culture allemande pendant ma jeunesse. Pendant mes études en Archéologie, je suis partie étudier un an en Angleterre, à Leicester, grâce au programme d’échange ERASMUS. Pendant ce séjour, j’ai rencontré des étudiants du monde entier et c’est à cette occasion que j’ai commencé à m’intéresser à l’Allemagne. Après quelques cours séjours chez mon fiancé, à Stuttgart, j’ai décidé de venir m’installer en Allemagne en 2015-2016. J’ai appris la langue grâce au programme d’intégration mis en place par le gouvernement allemand avec des immigrés du monde entier. Partager nos histoires et nos cultures tout en apprenant à s’intégrer à la culture allemande fut un enrichissement personnel qui m’a beaucoup apporté. En 2017 j’ai trouvé un travail en tant qu’archéologue de terrain que j’exerce dans tout le Bade-Wurtemberg

Mon engagement social remonte à mes années lycéennes. J’étudiais dans une ville du Tarn, Castres, et j’avais la chance de pouvoir profiter d’un enseignement complet, en sport-étude et avec des options de langues qui me tenaient à cœur comme l’occitan ou le latin. Pendant ces années, plusieurs réformes gouvernementales ont menacé ce programme d’éducation en leur attribuant de moins en moins de moyens, en surchargeant les classes, en en fermant d’autres et je me suis sentie directement concernée. C’est donc tout naturellement que je me suis engagée dans la défense de mes droits et de ceux de mes camarades à une éducation de qualité dans de bonnes conditions. En âge de voter, j’ai commencé à m’intéresser aux programmes des candidats et à analyser plus en détail les courants qui me correspondaient pour faire un choix en accord avec mes valeurs personnelles.

A l’université, j’ai continué mes combats pour l’éducation et j’ai fait de l’égalité homme/femme et de l’écologie un cheval de bataille supplémentaire. En tant qu’étudiante en Egyptologie j’ai eu en effet affaire au sexisme ambiant d’un métier de recherche encore dominé par les hommes et vécu les conséquences directes d’étés de plus en plus chauds sur les chantiers de fouilles. Petit à petit, je me suis forgée une opinion sur de nombreux sujets sociaux-politiques jusqu’à m’engager personnellement, à titre de citoyenne concernée et sans carte de parti, dans la campagne de Benoît Hamon pour les élections présidentielles.

A mon arrivée en Allemagne, alors que je prenais le temps de m’intégrer et d’apprenne la langue, j’ai eu la chance de rencontrer Anna Deparnay-Grünenberg qui m’a proposé de faire partie de son équipe de campagne pour les élections législatives dans la 7ème circonscription des Français de l’étranger pour EELV. Cette expérience de la politique hors de France a ranimé en moi la flamme de l’engagement social.

En fin d’année 2020, j’ai rejoint Génération.s Allemagne et je me suis portée candidate pour les élections des Conseillers et Conseillères Consulaires en Allemagne du Sud pour la Liste Engagement Ecologiste et Citoyen en Allemagne du Sud soutenue par Génération.s et EELV. En tant que Française ayant choisie de mener une vie en dehors de mon pays d’origine, j’entends promouvoir le lien social et culturel entre mon pays de naissance et mon pays d’adoption. Je souhaite conforter mes concitoyen.ne.s dans leur choix de multiculturalisme et leur/me prouver que l’idée européenne n’est pas simplement un mirage mais un projet en constante progression qu’il convient de nourrir de nos expériences de citoyen.ne.s du Monde et de nos engagements. 

Yann Le Bras

Freiburg, Bade-Wurtemberg

Ingénieur

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Après plusieurs séjours enrichissants en Allemagne pendant ma scolarité, j’ai décidé en 2006 de m’installer à Fribourg pour y vivre une expérience en immersion. 15 ans après, grâce à la qualité de vie de la région, j’y habite toujours avec grand plaisir ! Ingénieur de formation, je travaille en Alsace, et je peux conseiller sur les difficultés administratives des travailleurs frontaliers.

La vie associative locale est très importante pour moi. Je suis engagé aux côtés de nombreux bénévoles, à tisser des liens entre les gens, pour rendre la société plus juste, solidaire, et écologique. Un de mes passe-temps favoris est entre autres d’aider les musiciens indépendants à se faire connaître, en organisant des concerts chez les particuliers (Wohnzimmerkonzerte) ou dans des cafés restaurants.

Mais avant tout, mon combat depuis ces dernières années, est de militer pour une consommation locale et responsable. C’est ainsi que je mène des actions de sensibilisation, notamment dans les écoles, au travers d’ateliers « zéro-déchets ». Pour attirer l’attention également sur la pollution plastique, j’organise régulièrement des actions de ramassage de déchets autour des rivières et des forêts.

Mon récent engagement politique chez les écologistes est la suite logique de mon parcours pour soutenir les changements à une échelle décisionnaire. L’intérêt public au long terme comme l’éducation, la santé, l’environnement, les solidarités, etc. doit diriger les mesures politiques. En revanche, ces transformations profondes ne peuvent être initiées sans l’appui et la participation des citoyens. C’est pourquoi voter à toutes les élections est si essentiel au bon fonctionnement de la démocratie, et les représentations locales des Français de l’étranger sont une réelle chance pour tous les Français expatriés ou binationaux de s’exprimer.

C’est donc naturellement que j’ai rejoint la liste Engagement écologiste et citoyen en Allemagne du Sud.

Avigaële Péronnet

Taufkirchen, Bavière

Conseillère financière

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Ma relation réelle avec l’Allemagne a débuté très récemment, il y a 3 ans, lorsque je suis arrivée à Munich avec ma famille. J’ai appris avec plaisir à découvrir une nouvelle culture, une nouvelle langue et de nouveaux modes de vie. Venir dans cette région a été un véritable bol d’air frais, moi qui me sens vivante au milieu des arbres, en pleine nature !

Ingénieur de formation, mais passionnée par cette matière vivante fruit de la forêt, j’ai réorienté ma carrière vers l’artisanat et le travail du bois en auto-entrepreneur.

L’écologie a donc tout naturellement fait partie de ma vie, au quotidien, tant sur la préservation des espèces, la réduction des déchets, la suppression des plastiques superflus, le bon dosage à adopter entre développement et maintien de l’équilibre fragile de l’écosystème, éviter les réfugiés climatiques qui pourraient s’ajouter aux réfugiés politiques, … le chemin est long.

En tant que mère de trois enfants, je fais également très attention à l’éducation de nos enfants et désire qu’ils évoluent en toute sérénité dans un environnement biculturel, bilingue, mais en relation étroite et continue avec le système français, et ce pour tous, quelque soit le niveau de revenus du foyer. Protéger les plus fragiles face à des systèmes complexes est également un objectif important.

C’est donc après avoir rejoint une association qui aide les français à mieux comprendre le système social, administratif et fiscal allemand en tant que conseillère financière, que j’ai souhaité m’engager plus activement ; j’ai décidé de rejoindre le collectif Engagement Ecologiste et Citoyen en Allemagne du Sud afin de pouvoir mettre mon énergie à disposition d’une liste qui prône mes valeurs, sociales et écologiques pour les français expatriés.

Aguibou Barry

Munich, Bavière

Chef de programme technique

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Je suis originaire de l’agglomération Grenobloise. Grandement intéressé par l’aventure à international, j’ai vécu à Paris, Maastricht, Düsseldorf, Londres pour enfin arriver à Munich en 2020 avec ma petite famille où j’y travaille en tant que Responsable Technique de Programme.

Simplement voter ne me semblait être plus suffisant. S’engager dans un groupe politique de façon à apporter mes connaissances et savoir-faire à une cause écologique et citoyenne pour combattre l’urgence climatique fut très importante pour moi.

La dimension écologique est omniprésente, il reste néanmoins difficile à saisir comment participer à son propre niveau et aider, surtout en tant qu’employé, employeur ou professionnel

Avec le collectif Engagement écologiste et citoyen en Allemagne du Sud, je compte à supporter les Français vivant a l’étranger à mieux comprendre comment leurs compétences professionnelles peuvent être une force positive dans le combat contre le dérèglement climatique

Clémentine Daudier

Munich, Bavière

Professeure d’anglais

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J’habite Munich depuis juillet 2017, où j’ai rejoint mon compagnon. Nous avons un petit garçon de 2 ans qui a donc la double nationalité et grandit entre trois langues: le français comme langue maternelle, l’allemand comme langue paternelle et l’anglais qui est la langue de communication entre ses parents.

J’ai pour ma part appris l’allemand au collège, comme première langue, et gardé le contact avec la langue de loin en loin après le lycée : cours de conversation, déplacements professionnels et voyages.

Les langues étrangères font partie de ma vie depuis très jeune. J’ai grandi à Paris puis sur une plage de Sierra Leone, où j’ai appris l’anglais et des rudiments de dialectes locaux. La guerre civile nous a poussés à rentrer en France, dans le Gard cette fois. Puis j’ai fait mon lycée à Marseille et ma maîtrise en Langues Etrangères Appliquées (anglais et mandarin, car je me destinais à une carrière diplomatique) à Aix-en-Provence. Après mes études j’ai rejoint ma famille en Afrique, au Ghana, en Côte d’Ivoire puis au Mali. C’est là que j’ai découvert le métier d’enseignante, au détour d’un remplacement au lycée français. Je suis donc revenue en France une fois de plus, pour passer mon CAPES d’anglais, dans la région lyonnaise puis à Angers. Après un poste de stagiaire au Mans, j’ai obtenu mon premier poste de titulaire à La Réunion où je suis restée trois ans. J’ai fait une pause d’un an dans l’ouest de la France, pendant laquelle je me suis installée en tant que traductrice indépendante et professeur d’anglais des affaires en entreprises, avant de faire à nouveau mes valises : direction la Hongrie, où j’ai eu un poste de résidente au lycée français (réseau AEFE) pendant sept ans. J’ai à cette occasion passé un master de Français Langue Etrangère, en prévision d’un potentiel futur déménagement. C’est aussi là que j’ai rencontré mon compagnon, et c’est donc depuis la fin de mon contrat à Budapest que je vis en Allemagne, où la chance a fait que j’ai tout de suite obtenu un remplacement, puis un poste au lycée Jean Renoir.

Précédemment, j’avais participé à Budapest à des actions de soutien aux migrants leur de leur arrivée massive aux portes de l’Europe. Mon engagement en tant qu’enseignante va également dans le sens de la défense de valeurs-clés et tournées vers l’avenir. Cependant le contexte dans lequel nous nous débattons depuis plus d’un an ne fait que renforcer mon sentiment d’urgence à agir, pour plus de respect de l’être humain comme de la planète qui l’accueille. C’est pourquoi j’ai rejoint le collectif en septembre 2020, et que j’ai choisi de m’engager au côté de personnes qui veulent comme moi défendre et promouvoir des valeurs de solidarité et de respect de notre environnement.

Victor Delin

Lörrach, Bade-Wurtemberg

Educateur spécialisé

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Touché par l’engagement écologique de la jeune génération dans le sillage de Greta Thunberg,  cela m’a incité à me bouger moi aussi. En tant que père, je n’étais pas franchement ravi de voir ma fille quitter la classe le vendredi matin afin d’aller manifester mais force est de constater que le jeu en vaut la chandelle…qui pourrait s’éteindre si l’on ne fait rien maintenant !

Au quotidien, j’exerce à Munich en tant qu’éducateur en secteur enfance (Erzieher) ; qui plus est dans une structure sensible aux questions environnementales ainsi qu’aux transmissions concrètes (par exemple le tri sélectif) aux enfants qui nous sont confiés. Comme quoi tout est dans tout et réciproquement comme disait l’humoriste Pierre Dac !

Contribuons tous au mieux-être de notre planète ; solidaires des nouvelles générations.

Corinne Berg

Laupheim, Bade-Wurtemberg

Enseignante

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L’ allemand a été ma première langue au collège, je l’ai tout de suite aimée pour sa structure très logique. Puis est arrivé rapidement un premier échange scolaire et là, j’ai craqué définitivement pour ce pays et sa culture. J’ai donc poursuivi des études d’allemand pour devenir prof. Les études nous offraient la possibilité de faire un stage d’un an (genre Erasmus) dans un lycée allemand en tant qu’assistante de langue. Cette année – là s’est très bien passée …et 32 ans plus tard, 4 enfants et une petite fille, je suis toujours là! Depuis le début, je ne cesse de créer des ponts entre nos deux pays, se découvrir les uns les autres est devenu mon moteur aussi bien familial que professionnel. 

J’habite dans une petite ville de 22.000 habitants dans le Baden-Württemberg , super dynamique dans laquelle j’ai pu réaliser et découvrir de belles choses. Devenir prof (de français, on s’adapte! ) ouvrir une école de langues, faire des expositions (la sculpture et la peinture étant ma deuxième passion ), et puis depuis 3 ans faire de la politique locale. 

Je suis au conseil municipal et même s’il n’est pas toujours facile de se battre pour ses idées, j’y puise une grande expérience de l’échange et de l’action. Écolo depuis toujours (je suis tombée dedans quand j’étais petite…ah oui, je suis bretonne aussi), de parents militants dans le social et dans l’écologie des années 70, j’ai grandi dans un entourage où les valeurs de solidarité, de justice, de liberté et du respect de la nature étaient un but à rechercher et à défendre. 

Depuis décembre 2019, nous avons créé un groupe local des Bündnis 90/Die Grünen que je dirige en binôme avec mon homologue masculin. Cette manière de travailler sur des projets écologiques dans le cadre de la parité, est très enrichissante et motivante.  Alors, d’amener l’écologie au niveau des décisions locales, de rendre notre centre ville aux piétons, aux cyclistes ou aux patineurs n’est pas évident (nous vivons au pays de l’automobile, ne l’oublions pas!), mais cette vision est tellement évidente qu’elle mérite notre engagement de tous les jours. Pour ma part, j’y ai trouvé une belle manière d’apprécier ma ville et ses habitants.

C’est donc avec naturel que j’ai accepté d’être sur la liste Engagement Écologiste et Citoyen en Allemagne du sud, pour échanger (dans ma langue maternelle, enfin!) des idées qui me tiennent à coeur et faire bouger ensemble les choses dans cette belle partie du monde. J’y ai trouvé une équipe jeune, ouverte, pleine d’humour, très volontaire et engagée. Alors, que demande le peuple? Je suis heureuse de pouvoir partager mes expériences d’adaptation à la vie allemande (faite de hauts et de bas) avec d’autres Français.es installé.e.s ou qui souhaitent s’installer en Allemagne.

Guillaume Fuchs

Franconie, Bavière

Ingénieur-chercheur

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J’habite en Allemagne, et plus précisément en Franconie, depuis plus de 14 ans. J’y suis venu pour des raisons professionnelles et m’y suis installé. Ma femme est allemande et nous avons 3 enfants, qui ont la double nationalité, française et allemande. 

Je soutiens depuis de nombreuses années des associations caritatives dont leurs champs d’actions sont en Allemagne et à l’étranger. Je suis également engagé dans Der Bund für Umwelt und Naturschutz Deutschland (BUND), association pour la protection de la nature et des animaux sauvages, et dans Time-for-the-Planet, une société à but non-lucratif pour lutter contre le dérèglement climatique. 

Professionnellement, Je travaille en tant qu’ingénieur-chercheur. Ma spécialité est le traitement de l’audio, et ma principale fonction est le développement de standards internationaux pour la communication de la parole. C’est plutôt relié à la high-tech, mais j’essaie aussi dans ce contexte professionnel d’amener une réflexion sur nos visions et la prise en compte des objectifs de développement durable établis par l’ONU. Je fais ainsi parti du groupe scientists-for-future de mon institution.

Pour la première fois j’ai choisi de rejoindre une liste électorale, et j’ai choisi cette liste résolument écologique et citoyenne, car elle défend des idées et des idéaux qui me sont très chers et qui me semblent essentiels à l’heure actuelle. C’est une intime conviction que ces idées doivent être portées à tous les niveaux, que ce soit à des élections locales ou bien nationales, et ce avec une insistance permanente pour que le cours des choses change.

Je soutiens tout d’abord les propositions de la liste pour un traitement égalitaire et juste des personnes quels que soit leur âge, leur milieu social, leur sexe ou bien leur provenance. C’est essentiel pour un bien vivre ensemble et une vie communautaire harmonieuse. De plus, ce respect mutuel et l’empathie envers l’autre sont des prérequis pour respecter les autres espèces vivantes qui nous entourent et ainsi lutter pour la préservation de la biodiversité. Remettre la nature au centre de nos préoccupations et ne plus considérer notre terre comme une somme de ressources et d’exutoires illimités doit faire l’objet d’une démarche systémique même pour des élus de proximité. Je pense que c’est uniquement en se mettant dans de telles dispositions que nous pourrons ensemble, et quotidiennement, amener notre société à être plus juste et en harmonie avec notre environnement, et ainsi relever l’un des plus grands défis que nous avons à faire face, le dérèglement climatique.

Anna Deparnay-Grunenberg

Stuttgart, Bade-Wurtemberg

Députée européenne

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Pur produit du multiculturalisme européen, ma mère est française, mon père germano-suisse. Je suis née en 1976 à Berlin et j’ai grandi dans des zones rurales du centre de la France, en Alsace, dans les Pyrénées puis à Chambéry. Depuis 2001, je vis dans la région de Stuttgart. 

Très tôt, j’ai découvert ma passion pour le changement et le vaste domaine de la durabilité. « Comment pouvons-nous vivre de manière à préserver les ressources de base pour les générations futures ? » Pour cette raison, j’ai étudié la sylviculture et les sciences de l’environnement à Fribourg-en-Brisgau et à Vancouver au Canada. J’ai effectué ensuite des recherches sur le thème de la « Communication de l’idée de durabilité dans un centre d’enseignement en foresterie » au centre d’information sur les forêts et l’environnement du Bade-Wurtemberg (Haus des Waldes, à Stuttgart), puis à la Umweltakademie du Bade-Wurtemberg, je me suis occupée de la communication des interrelations écologiques et sociales en utilisant l’exemple du cycle de l’eau. Le « sentiment » et l’“expérience » d’un lien intime avec la nature ont toujours fait partie de mon approche de l’éducation à l’environnement, comme partie intrinsèque d’une éducation efficace au développement durable.

La famille

Je suis mariée à Markus Grunenberg depuis 2002, et nous sommes les heureux parents de trois enfants merveilleux et pleins de vie (Emil 16 ans, Klara et Lilo, 14 ans), avec lesquels nous pouvons vivre tous les jours les défis et les merveilles de l’éducation ! Nous apprécions d’habiter en lisière de forêt dans un quartier verdoyant de la ville et, ensemble dans le jardin, nous essayons de maîtriser l’agitation de la ville. Notre famille élargie est européenne de bout en bout avec certains couples binationaux, et lorsque nous nous rencontrons à Noël ou à Pâques, nous pouvons compter à table 6 citoyennetés européennes et parler 6 langues différentes. Vive l’Europe !

La politique

Depuis juillet 2019, je suis membre du Parlement européen, au sein des commissions des transports et du tourisme (TRAN) et de l’agriculture et du développement rural (AGRI). Je suis également membre des délégations de l’UE auprès du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay et Paraguay) et de l’Espace Economique Européen (Suisse, Islande, Norvège et Liechtenstein). Un autre de mes axes politiques est d’œuvrer pour un moteur franco-allemand progressif et écologique au sein de l’UE.

Avant cela, j’ai été conseillère municipale de la ville de Stuttgart pour les Grünen pendant 10 ans, et à partir de 2014, la cheffe de mon groupe politique. Mes domaines d’activité étaient : la protection de l’environnement et des espèces, la mise en œuvre de méthodes participatives des citoyens, les modèles économiques alternatifs (économie du bien commun), la politique budgétaire (#Divest ! », directive sur les investissements verts), la politique de transport durable, le transport local et la mobilité en réseau et innovante, la transition alimentaire, la sylviculture et l’agriculture, la préservation des vergers, et l’engagement européen de la municipalité. 

Je m’engage aussi au niveau local dans la Ferme des jeunes d’Elsental, (éducation pour le développement durable), je participe aux cercles verts d’experts (agriculture et sylviculture/nutrition, mobilité, économie et affaires sociales) et je suis également bénévole dans l’association Europa-Union Stuttgart e.V. Je suis heureuse d’être l’ambassadrice du groupe Gemeinwohl-Ökonomie (l’économie du bien commun).

Corps et âme

Pour me sentir vraiment moi-même, je vais souvent seule ou avec mes proches dans la nature ! Jogging en forêt, vélo ou canoë, escalade, ski de randonnée, équitation ou longues promenades, cela me donne la force d’aborder les nombreuses tâches sociales au niveau politique ! Je me sens aussi très portée par la danse, la pratique du QiGong, le yoga et la pleine conscience, ainsi que par les inspirations du Dharma… La découverte et l’intégration de l’écologie profonde dans ma vie, ainsi que les rencontres inspirantes avec l’éco-philosophe Joanna Macy ont été pour moi comme un sentiment profond de « retour à la maison ».

La société civile et le changement

Bien sûr, j’aime être en contact avec les gens. La diversité des parcours de vie est tout simplement fascinante et inspirante.

À Stuttgart, par exemple, l’offre culturelle et la multitude d’initiatives sont impressionnantes et revigorantes : des troupes de ballet de renommée mondiale à une scène active de Lindy Hop, en passant par des projets de jardinage urbain organisés par la communauté, des groupes de réfugiés qui s’impliquent dans la vie de la communauté, des cavaliers handicapés dans des fermes pour jeunes, des initiatives telles que The Day After Tomorrow’s Market, Speakers Corner, CriticalMass. Stuttgart offre un terrain incroyablement fertile pour la transition nécessaire à la sociéte. Dans les zones rurales également, des initiatives communautaires visant à promouvoir la durabilité se développent, comme l’atelier de conférence partagé ou les communautés autonomes énergétiques.

En Europe, voire dans le monde entier, de plus en plus d’initiatives vigoureuses voient le jour, qui inspirent et réclament les changements nécessaires. De Fridays for Future, à Extinction Rebellion, à Avaaz, à Ende Gelände… Nous sommes de plus en plus nombreux…

Ensemble nous sommes le changement !